Différentes évolutions du contexte français ont rendu possible le développement des CLSM :
- La sectorisation de l’hôpital psychiatrique, qui en s’ouvrant vers la ville a eu besoin de se coordonner et de mieux se faire connaitre et connaitre ses partenaires ;
- De plus en plus confronté à la souffrance psycho-sociale, le monde du travail social s’est tourné vers le monde « psy »;
- Des élus locaux se sont mobilisés pour faire de la santé mentale non seulement une question médicale mais politique.
- Les droits des usagers ont été reconnus en 2005 avec la création des Groupes d’Entraide Mutuelle ou GEM (association d’usagers, qui gère un lieu collectif convivial et accueille des personnes en souffrance psychique et/ou en situation d’isolement) ;
Créer un CLSM n’est pas une obligation légale, mais il existe un cadre réglementaire incitatif au niveau national et européen : de nombreuses circulaires y font référence (Plan de Santé Mentale 2011-15, Stratégie Européenne de l’OMS…), la première étant celle du 12 décembre 1972.
Suite à la première journée nationale des CLSM, des Recommandations Nationales ont été publiées en Novembre 2012 par le CCOMS (Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé) et l’association ESPT (Elus Santé publique et Territoire). Il s’agit d’un modèle à adapter au contexte local, chaque CLSM ayant ses caractéristiques propres et pouvant évoluer dans le temps.